LA MATERNITE D'ABENE
Le 29 janvier 2012, nous commençons à conduire le projet de remise à niveau de la maternité. Après un entretien avec la nouvelle infirmière en chef du poste de santé, nous nous lançons dans les travaux. Le sable est livré, les pavés sont choisis et transférés y compris avec l'aide des femmes. Le ciment est acheté. Tout ceci livré avec les transports locaux dans l'enceinte du dispensaire d'Abéné. Le travail de pavage débute. Viendra derrière la pose de la faïence dans la salle d'accouchement. Il s'en suivra l'adaptation électrique, le rabotage des portes et la peinture. Les travaux dureront un mois.
Le 23 février la nouvelle table d'accouchement, financée par AHI, est livrée. La vieille table rouillée et cassée n'est plus qu'une épave oubliée.
Le 29 février, Lilia et Sylvie nous ont rejoint avec dans leurs valises le pèse-bébé, des pansements, le savon, et autres petits matériels médicaux.
Le 8 mars 2012, date symbolique pour les femmes, la livraison de la première tranche du chantier a donné lieu à une inauguration en présence de l'infirmière en chef du poste de santé, du premier vice-président de la communauté rurale M. Diabang, de toutes les autorités du village et de la population d'Abéné. Après les différentes prises de parole les portes ont été ouvertes au public admiratif devant l'évolution des locaux. Comme d'habitude, danses, musiques, chants traditionnels étaient au rendez-vous. Ce fût une belle journée, une de ces journées qui font chaud au cœur. Ces moments, trop rares dans notre monde, quand l'humain est remis au centre des préoccupations de tous. Loin des égoïsmes exacerbés par la crise financière, et sa sainte loi de rentabilité, il y a des hommes et des femmes qui agissent, bénévolement, au quotidien pour rendre la vie des plus démunis légèrement plus supportable.
Ce sont des locaux répondant davantage aux normes élémentaires de salubrité qui accueilleront dorénavant les futures mamans d'Abéné. A travers cette action nous contribuons à la baisse de la mortalité enfantine.
Il restera à mener la deuxième tranche sur la salle post-accouchement lors de la mission 2013.
A vous, les bénévoles de A.H.I, les bénévoles de B.S.F, les bénévoles de C.D.C Tiers monde, au personnel de la C.C.A.S d'EDF, aux Présidentes et Présidents de ces associations ainsi qu'aux différents conseils d'administration, à tous nos généreux donateurs, au nom des habitants d'Abéné et de Kafountine, je dois vous transmettre un énorme MERCI " Abaracca en Mandingue ".
Nous tenons à préciser que sans le soutien de notre président d'A.H.I, Christian DELAGRANGE, Alain SEBBAH, Alain TURBAN, Claude BARZOTTI, Pierre GROSCOSLAS, lors du concert de Cap d'Agde en Décembre 2011, rien n'aurait été possible.
Le " Merci Diola " : quand le riz manque il est coutume chez les Diolas de déposer son panier vide de riz devant la porte de celui qui en possède encore assez. Ce dépôt se fait en toute discrétion et une fois le panier rempli par le généreux donateur, il est repris par le demandeur dans la même discrétion. Cela veut dire que celui qui reçoit sait qui lui a donné, il sait envers qui il doit être reconnaissant, et il ne manquera jamais une occasion de l'être. Mais celui qui donne ne sait jamais à qui il a donné, il ne recevra jamais directement de merci pour son geste ! A travers cela c'est la dignité des Diolas qui est préservée. C'est pourquoi le mot MERCI n'existe pas dans le dialecte Diola. Le MERCI se lit tout simplement dans les regards et les sourires.
Nous savons, nous qui étions sur place, combien de sourires ont été adressés au militants d'A.H.I !
Pour A.H.I : les responsables de projet Lilia RIVALAN et Yves FOUQUET, avec l'aide précieuse de Sylvie, Floréal, Adrien et Thibaut.
Nous tenons à préciser que sans le soutien de notre président d'A.H.I, Christian DELAGRANGE, Alain SEBBAH, Alain TURBAN, Claude BARZOTTI, Pierre GROSCOSLAS, lors du concert de Cap d'Agde en Décembre 2011, rien n'aurait été possible.
Le " Merci Diola " : quand le riz manque il est coutume chez les Diolas de déposer son panier vide de riz devant la porte de celui qui en possède encore assez. Ce dépôt se fait en toute discrétion et une fois le panier rempli par le généreux donateur, il est repris par le demandeur dans la même discrétion. Cela veut dire que celui qui reçoit sait qui lui a donné, il sait envers qui il doit être reconnaissant, et il ne manquera jamais une occasion de l'être. Mais celui qui donne ne sait jamais à qui il a donné, il ne recevra jamais directement de merci pour son geste ! A travers cela c'est la dignité des Diolas qui est préservée. C'est pourquoi le mot MERCI n'existe pas dans le dialecte Diola. Le MERCI se lit tout simplement dans les regards et les sourires.
Nous savons, nous qui étions sur place, combien de sourires ont été adressés au militants d'A.H.I !
Pour A.H.I : les responsables de projet Lilia RIVALAN et Yves FOUQUET, avec l'aide précieuse de Sylvie, Floréal, Adrien et Thibaut.